Sainte Véronique
était originaire de Césarée de Philippe (Panéas).
Elle fut guérie par Notre Seigneur Jésus-Christ d'un flux
de sang qui l'affligeait depuis de longues années. En témoignage
d'action de grâces, elle fit couler une statue de bronze qui représentait
le Christ tendant la main à une femme agenouillée devant
lui. À ses pieds, sur la stèle ó où l'on pouvait lire
l'inscription: À Dieu, Sauveur du monde ó poussait une plante qui
avait la vertu de guérir toutes les maladies. Véronique plaça
cette statue devant sa maison, afin que tous les passants la vénèrent
et gardent présente à l'esprit la mémoire de son modèle,
le Dieu-Homme. Ayant mené le reste de sa vie de manière sainte
et agréable à Dieu, elle s'endormit en paix, pour jouir de
la Face du Seigneur.
N.B. :
D'après une tradition latine, Ste Véronique
était la femme qui essuya le visage ensanglanté du Seigneur
portant sa Croix vers le Golgotha. Les traits du Sauveur restèrent
imprimés sur le linge, qui fut ainsi considéré comme
une des images "non faites de main d'homme". Mais selon un très
ancien écrit apocryphe, les Actes de Pilate, Véronique (Bérénice)
était bien l'Hémorroïsse qui, étant en possession
d'un portrait du Christ, alla le présenter à l'Empereur Tibère
à Rome. A sa mort, la précieuse image aurait été
transmise à St Clément.
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