Saint Théodore Yaroslavich
frère ainé de Saint Alexandre Nevsky 
à Novgorod
 
 

18/06 - 05/06


 
 
Le saint Prince Théodore de Novgorod, frère aîné de Saint Alexandre Nevsky, naquit en 1218. Son service princier à son pays natal très jeune. En 1229, les deux frères furent laissés comme ses représentants à Novgorod par leur père Yaroslav Vsevolodovich. Mais moins d'un an plus tard, les jeunes princes eurent à quitter Novgorod. Le peuple fort turbulent de Novgorod, par son "veche" ("conseil de gouvernement"), avait décidé d'inviter un autre prince. Mais dès l'année suivante, en 1230, une famine et une épidémie frappèrent, et les Novogodoriens invitèrent à nouveau Yaroslav à les diriger. Le 30 décembre 1230, il s'installa pour la quatrième fois comme prince de Novgorod, mais il ne resta dans la ville que deux semaines, pour y installer ses fils, puis partir pour Pereyaslavl-Zalessk. En 1232, âgé de 14 ans, le prince Théodore fut appelé à non seulement servir Dieu par la prière, mais aussi par l'épée. Il prit part à la campagne des troupes Russes contre les princes païens Mordovian.

En 1233, selon les souhaits de son père, il fut obligé de contracter mariage avec Théodoulia, la fille du saint prince Michel de Chernigov. Alors que les hôtes s'étaient déjà rassemblés pour la fête nuptiale, le futur marié mourrut soudainement. Après le décès inatendu de son fiancé, la princesse quitta le monde et fut tonsurée dans un des monastères de Suzdal, et devint célèbre par ses efforts monastiques sous le nom de sainte Euphrosyne de Suzdal (+ 25 septembre 1250).

Saint Théodore fut enterré au monastère Yuriev de Novgorod. En 1614, les Suédois, ayant pillé le monastère, profanèrent la 
tombe du prince et le découvrirent entier et incorrompu. Ils outragèrent les saints reliques et finalement abandonnèrent le corps dans le jardin de l'église. Des années plus tard, le Métropolite Isidore de Novgorod transféra les reliques vers la cathédrale Sainte Sophie de Novgorod, les plaçant dans la chapelle du saint Prophète, Précurseur et Baptiste Jean. Elles y demeurèrent jusqu'en 1919, quand les Bolchéviques les enlevèrent.