Saint Amable

16/07 - 03/07
 


 
 
Dans la ville de Clermont, en Auvergne, florissait un prêtre de Riom, d'une admirable sainteté. Il naquit dans cette dernière ville et montra dès sa jeunesse des inclinations si vertueuses qu'on le jugea digne du sacerdoce. Il administrait depuis longtemps l'Eglise de Riom en qualité de pasteur, lorsque l'évêque d'Auvergne, qui était alors, à ce que l'on croit, saint Sidoine Apollinaire, le fit venir dans sa ville épiscopale et l'ètablit préchantre de sa cathédrale. Saint Grégoire de Tours dit avoir vu devant son tombeau un énergumène délivré, et un parjure devenir raide comme une barre de fer, et qui, ayant confessé son crime, en obtint immédiatement le pardon avec sa guérison. Dans un livre écrit vers le milieu du Xe siècle, par un auteur anonyme, "sur les églises et les Autels qui existent à Clermont", on lit : "Dans l'église de Saint-Hilaire, l'autel de saint Hilaire où saint Amable repose en corps." Sa vie fut d'abord composée en vers par saint Prix, évêque, et ensuite plus au long par Juste, archiprêtre. Son culte est célèbre principalement dans la ville de Riom, où ses reliques sont conservées très respectueusement dans l'église paroissiale, dite alors de Saint-Bénigne, et ensuite de Saint-Amable, et maintenant collégiale séculière. Sa fête se célèbre dans tout le diocèse de Clermont le 18 octobre, quoiqu'il soit décédé le 1er novembre de l'an 475.
L'an 1686, l'abbé et le chapitre de l'église de Saint-Etienne de Dijon firent un voeu solennel à saint Amable, pour obtenir sa protection contre la foudre, qui venait de ruiner leur église. C'est depuis ce temps qu'en accomplissement de ce voeu sa fête se célèbre dans cette église.
Saint Amable, dont on conserve une relique à Saint-Pierre-de-Roye, au diocèse d'Amiens, est invoqué contre la morsure des vipères.